Koncepcja stosunków Państwo – Kościół w świetle wypowiedzi biskupów polskich w latach 1989-1997
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Słowa kluczowe

Episkopat Polski
kościół katolicki
katolicka nauka społeczna
biskupi

Jak cytować

Borecki, P. (2002). Koncepcja stosunków Państwo – Kościół w świetle wypowiedzi biskupów polskich w latach 1989-1997. Czasopismo Prawno-Historyczne, 54(1), 229–282. https://doi.org/10.14746/cph.2002.1.9

Abstrakt

Après l’an 1989 en Pologne, c’est surtout l’Église Catholique qui formait les relations entre l’État et les confessions religieuses. Dans les années 1989-1997, le développement institutionel de l’Église s’affrontait à la diversité du point de vue sur la vie qui se manifestait au sein de la population. Le catholicisme était considéré surtout comme un élément de la tradition culturelle. En ce qui concerne des relations entre l'Église, la position des évêques polonais a été déterminé par stéreotypes et des préjugés formés au temps de la Pologne Populaire. L’Episcopat polonais réjetait le système de la séparation de l’État et des confessions religieuses, y compris les éléments qui ont été acceptés par le Saint Siège à la seconde moitié du XXe siècle. En Pologne, l’Église catholique n’a pas reçu l’enseignement du Concile de Vatican II en son entier. Les évêques polonais se referaient souvent aux principes de la doctrine catholique du XIXe et celle de la première moitié du XXe siècle. C’était une régression par rapport à la période après la quand l’Episcopat reconnaissait successivement les éléments choisis de la séparation. On opposait l’interprétation libérale de ceux-ci aux pratiques totalitaires des gouvernants. Au temps des années 1990-1993, la vision théocratique de l’État était bien visible dans les déclarations publiques des évêques, La révision de celle-ci a abouti en liaison avec les débats publiques sur la ratification du concordat. Il est arrivé à l’affirmation du principe de l’autonomie et celui de l’indépendance de l’Église vis-à-vis de l’État, à la reconnaissance de égalité en loi de toutes les confessions ainsi qu’ à l’approbation non-conséquente du principe de la néutralité de l’État dans les affaires religieuses. Dans les années 1989-1997 en liaison avec les débats sur le modèle des relations entre l’État et l’Église, parmi les évêques polonais se sont formés deux fractions. Celle traditionelle a cultivé les idéaux de l’enseignement traditionnel de l’Église sur l’État. L’autre moderé se réferait à la position du Vaticanum Secundum.

https://doi.org/10.14746/cph.2002.1.9
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