Sytuacja kościoła prawosławnego na Rusi w świetle jarłyków chańskich z XIII i XIV wieku
Okładka czasopisma Czasopismo Prawno-Historyczne, tom 31, nr 2, rok 1979
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Słowa kluczowe

Horde d'Or
Ruthénie
XIII-XIV s.
tolérance religieuse
position privilégiée de l'Église
fondation de l'évêché

Jak cytować

Czeszak, G. (1979). Sytuacja kościoła prawosławnego na Rusi w świetle jarłyków chańskich z XIII i XIV wieku. Czasopismo Prawno-Historyczne, 31(2), 30–56. https://doi.org/10.14746/cph.1979.31.2.3

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Abstrakt

Les souverains de l'Horde d'Or réalisaient entièrement la politique de tolérance religieuse en Ruthènie et la position privilégiée de l'Eglise. Même l'adoption de l'Islam par Berke-khan (1257-1266) n'incita pas les Tartares à i'intolérance religieuse envers les chrétiens orthodoxes, qui trouverent, aussi dans le cadre de l'Etat de l'Horde d'Or, certaines possibilités de développement (la fondation de l'évêché à Saraj en 1261).

La protection tartare de l'Eglise s'exprima, de façon juridique, par des privilèges de khan des XIIIe et XIVe s, nommés „jarłyk" et accordés aux métropolites ruthènes. Nous n'avons aujourd'hui que 6 traductions ruthéniennes de ces diplômes: privilège (jarłyk) de Möngke-Temur de 1267; privilège de Tajduła des 1347, 1351, 1354; privilège de Berdibek de 1357 et privilège de Tuliak de 1379.

La majorité des décisions contenues dans les privilèges concernaient les exemptions économiques. Le clergé et les gens de l'Eglise orthodoxe furent exempts de la contribution (dań) en faveur de l'Horde, de l'impôt foncier (popłużne), du devoir militaire (wojna), du devoir d'entretenir les employés tartares (kormlenie), des services de communication et de chasse ainsi que de l'impôt commercial (tamga). D'autre part les privilèges sanctionnaient les précédentes immunités économiques, accordées à l'Eglise par les ducs ruthènes. Les dispositions concernant la juridiction, particulièrement celles du domaine de privilegium fori et de l'immunité judiciaire,
possédaient la même importance.

Les privilèges garantissaient au clérgé la position d'un groupe social le plus privilégié, aussi bien envers l'Horde d'Or, qu'envers l'Etat ruthène. Sur la base des libérations accordées et ratifiées, les latifundia de l'Eglise orthodoxe se développaient en tant que souverainetés partimaniales, avec leur propre appareil administratif et judiciaire, constituant le fondement de la puissance de l'Eglise 
encore longtemps après l'abolition du joug tartare.

https://doi.org/10.14746/cph.1979.31.2.3
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