Abstract
Au cours des premiers siècles de l’Etat de Rome, on ne pouvait acquerir une connaissance du droit qu’après avoir devenu membre du collège exclusif des pontifes. Vers l’an 300 avant J.Ch., le monopole des pontifes a été terminé dès que les plébéiens avaient acquit le droit d’accession à ce collège et lorsque le droit devenait l’objet d’intérêt des laïques. Les savants en droit transmettaient leur savoir aux jeunes auditores par la voie de l’enseignement individuel à l’occasion des conseils prêtées aux personnes privées qui s’addressaient à eux pour prendre des consultations. C’est avant tout Pomponius, qui informe sur le premier enseignement du droit en public au temps du principat. Celui a été réalisé dans deux écoles juridiques (scholae, sectae) - celle des sabiniens et celle des proculiens, qui ont été crées au début du principat. A ces écoles, l’enseignement du droit n’avait que caractère privé et gratuit. L’Etat de Rome ne commançait s’intéresser à l’éducation juridique à la manière plus vaste qu’à l’époque du dominat en raison de la centralisation du pouvoir pour laquelles on avait besoin des juristes bien formés. C’est à ce temps avaient commencés de fonctionner des écoles juridiques officielles, bien que les deux d’elles, celles de Rome et de Béryte (Beyrouth), avaient existé déjà à l’époque du principat. Dans les écoles publiques, les études du droit se faisaient selon le programme établis officiellement et elles étaient assurés par les professeurs payés par l’Etat. Beaucoup des renseignements particulières sur ce sujet se trouvent dans les constitutions de l’Empereur Justinien qui reformaient les études du droit. Liés à la codification du droit romain les changements de l’ordre juridique avaient dictés la nécessité de cette réforme.
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