La justification de la peine dans la philosophie allemande moderne

Abstract

Le sujet de l’article est la justification de la peine criminelle proposée par tris répresentants les plus éminents de la philosophie allemande, à savoir Immanuel Kant, Johann Gottlieb Fichte et Georg Wilhelm Friedrich Hegel. L’auteur justifie sa thèse l’elargissement de l’acceptation des fonctions utilitaires de la peine, c’est qui était caractéristique pour le relativisme en droit pénal, a été causé par le passage de la perspective subjective de Kant à la position intersubjective de Fichte et celle de Hegel. Pour les considérations sur la peine de Kant, un point du départ est son imperatif catégorique qui ordonne le respet pour la dignité humain dans sa propre personne ainsi qui dans chaque étre humain. Dans la conception de Fichte; il arrive au passage à la perspective intersubjective. Le respet de l’humanité dans sa propre personne et dans tous les autres devient avant tout réciproque. Avec celui-ci est lié le declin de la vision rétributive de la peine en faveur de la vision préventive. Dans sa justification de la peine criminelle, Hegel se référe au concept de l’approbation réciproque, ce qui lui ordonne la compréhension de la peine comme un moyen destiné à la protection de la société qui a le caractère préventoire, éducatif et résocialisatoire.