Abstract
Après l’écrasement de l’insurrection nationale de 1830-31, l’empereur Nicolas 1er a fermé l’Université de Varsovie, créée en 1816. Dans le Royaume de Pologne, soumis sous le sceptre russe en tant que création du Congrès de Vienne de 1814-15, on a ainsi cessé de former les juristes.
Le Royaume avait toutefois son propre système de droit, basé, pource qui était dudroitcivilur le Code Napoléon, que l’on y avait introduit en 1808. Pourcette raison, une formation desjuristes qualifiés restait ressentie comme nécessaire. Il ena résulté, comme un essai de résoudre ce problème, la création des chaires additionnelles du droit polonais aux Universités de Saint-Pétersbourg et de Moscou en 1840. C’éttaient les chaires du droit civil et du droit pénal, mais l’on y eseignait aussi l’histoire du droit polonais ainsi que l’administration et le droit administratifdu Royaume de Pologne. Les cours devaient être suivis par les boursiers du gouvernement etde la Banque polonaise ainsi quepar les étudiants qui pensaient de prendre les postes dans le Royaume. Ils étaient tous obligés de suivre l’enseignement général en droit russe, en vue de les faire familiariser avec le droit et la culture russes. L’auteur présente les profiles scientifiques des professeurs et autres enseignants polonais et leurs programmes d’enseignement, en esquissant aussi la vie des milieux estudiantins polonais de droit de Moscou et de Saint-Pétersbourg, leurs domaines d’intérêt et leurs attitudes. Les études spéciales du droit polonais ont été supprimées en 1861 (d’abord à Moscou), avant l’ouverture, à Varsovie, en 1862, de l’Ecole Centrale polonaise, comportant une Faculté de Droit.
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