Abstract
La pauvreté et les souffrances que devait supporter au IIIe Reich la population juive n’étaient pas partagées de la même façon par la population allemande. Dans sa plupart, elle était préparée, par une éducation appropriée, à la domination de la force de l’Etat et de la grandeur de la nation sur l’intérêt et la vie de l’individu. L’individu ne valait rien quand l’avenir de la nation était enjeu. Il est évident que celui qui formulait de telles priorités déclarait — scienmment ou insciemment — la guerre contre „la vie vivante”. Pour „renouveller” la nation, les élites politiques et intellectuelles allemandes se sont apprêtées à sacrifier l’individu. Celui qui est prêt à sacrifier le bien de l’individu ou des groupes entiers au nom de l’avenir de l’Etat ou de la nation, agit de façon inhumanitaire. Des millions des Allemands, et les couchez cultivées plus que les gens de la rue, s’identifiaient avec Hitler. La législation de Nuremberg en était un produit.
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