Niccollò Machiavelli et Ulrich von Hutten au sujet des états dominants et du pouvoir en Italie et en Allemagne
Journal cover Czasopismo Prawno-Historyczne, volume 45, no. 1-2, year 1993
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Keywords

noblesse
forme de gouvernement
république
réformes politiques

How to Cite

Malarczyk, J. (1993). Niccollò Machiavelli et Ulrich von Hutten au sujet des états dominants et du pouvoir en Italie et en Allemagne. Czasopismo Prawno-Historyczne, 45(1-2), 159–177. https://doi.org/10.14746/cph.1993.45.1-2.11

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Abstract

Pour Machiavelli, la noblesse est un ennemi „implacable” de la forme républicaine du gouvernement. D’où, l’existence de la noblesse dans un pays paralyse l’introduction de cette forme. D’autre part, son manque prive le royaume du fondement de son existence. Par conséquent, pour introduire la forme monarchique du gouvernement, il est nécessaire de constituer dans un pays une noblesse dotée de privilèges, disposant de châteaux forts, et ayant une population assujettie à son pouvoir. Machiavelli se prononce sans équivoque pour un rôle dominant des citadins dans la vie sociale, en considérant leurs couches plus riches, les commerçants et les propriétaires d’ateliers ou de manufactures, comme le fondement de la forme républicaine du gouvernement.
Un „prince nouveau” doit y parvenir, à l’époque du chaos social et des menaces extérieures. Après avoir réformé le pays il doit permettre au „peuple” de prendre le pouvoir.
Pour Ulrich von Hutten, c’est l’état de chevaliers, porteur des suprêmes valeurs morales, défenseur de la justice et des lésés, qui doit occuper la place primordiale en Allemagne, en étant un appui du pouvoir de l’empereur. Cependant, comme il y a, en Allemagne, une nécessité d’effectuer d’importantes réformes sociales et politiques, des réformes ne peuvent se voir effectuées, d’après von Hutten, qu’au cas d’une coopération de la chevalerie avec des riches villes qui fournissent de l’argent et des soldats. La politique de l’empereur demeurant indecidée, l’oeuvre de réformes doit être conduite par Franz von Sickingen, chef militaire fameux et populaire, totalement loyal au monarque mais défendant, au premier chef, l’intérêt du pays.
Dans les opinions de Machiavelli ainsi que dans celles d’Ulrich von Hutten, on peut discerner des composants très forts de la conscience nationale et du sens de l’intérêt national de leurs pays respectifs. Pour le bien de leurs pays, les deux penseurs postulent l’introduction d’importantes réformes politiques visant l’intérêt national de l’Italie et de l’Allemagne, établissant l’ordre interne, et assurant l’indépendance extérieure.

https://doi.org/10.14746/cph.1993.45.1-2.11
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