Abstract
Dans l’article, on se concentre sur le développement des idées fédéralistes en France et en Allemagne à l’époque où elles étaient l’objet de l’intérét particulierdans la littérature politico-juridique, c’est-à-dire à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles.
En France, le problème de fédéralisme a été abordé par les représentants primordiaux de la pensée des Lumières, dont Montesquieu, Rousseau, Vattel, Mably, Condorcet, et Necker. A l’époque de la Révolution, les vues fédéralistes étaient propagées par les Girondins. L’idée de l’Etat fédéral a ete cependant repoussée par la vision jacobine de la „république une et indivisible”.
En Allemagne, ou les traditions fédéralistes avaient été solidement ancrées dans le passé, les réflexions du domaine du fédéralisme constituaient un élément important de la Staatstheorie que l’on alors développait. A la fin du Saint Empire germanique, le thème de la forme fédérative de l’Etat a été abordé par Pütter et Kant. Après la création, par Napoléon 1er, de la Confédération du Rhin, le thème a été repris par, entre autres, K.S. Zachariä, G.H. von Berg et W.J. Behr. L’idée d’édifier un Etat fédéral moderne (Bundesstaat) en Allemagne a dominé les travaux des auteurs de l’époque de la Confédération germanique (Deutsche Bund). Parmi ses propagateurs principaux, il faut énumérer J.F. Fries, F. von Gagern, P.A. Pfizer et C.T. Welcker. Leurs opinions en la matière out servi de base de la Bundesstaatstheorie allemande.
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