Abstract
L’article est un essai d’analyser la spécificité de la recherche du domaine des sciences politiques en matière de la pensée politique, étant un effet d’activités des intellectuels qui expriment des intérêts de grands groupes sociaux. L’idéologie est une forme d’organisation de la réalité sociale qui sert à une légitimation de l’existence de sujets de la politique. Aux époques de déstabilisation, quand la position de ces sujets devient menacée ou bien ils voient une perspective de l’améliorer, des intellectuels peuvent entreprendre une activité ayant pour but un ajustement de l’idéologie à la situation donnée. Chaque idéologie a, comme son noyau, un paradigme, composé d’assertions concernant des sphères de réalité fondamentales, cumulant des expériences du passé. Dans le période de crise, l’idéologie peut se voir rappelée dans sa forme inchangée quand son paradigme est reconstruit. Si des assertions qui la composent sont considérées comme inadéquates, en ne justifiant pas d’une manière convaincante l’existence du groupe, un essai de sa modification est faite, consistant dans un changement de la hiérarchie ou même une introduction d’idées nouvelles, ou bien dans une acceptation de certaines thèses de l’idéologie rivale. Dans un cas extrême, une révolte contre toutes les idéologies dominantes peut arriver, en se liant avec une tendance à esquisser un paradigme tout neuf. La recherche du domaine de la pensée politique est, pour le politologue, l’un des secteurs fondamentaux de la connaissance, en tant que source de légitimation de l’existence et des activités de sujets de la politique, et en tant que point de départ de chaque théorie de la politique
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