La doctrine de lʼinstitutionalisme américain

Abstract

Les courants libéraux qui puisaient leurs sources dans l’économie classique de Smith et qui dans la deucième partie du XVIIIe s. vont arriver d’Europe, ont eu aux Etats-Unis trois conséquences: la législation antimonopoliste, le triomphe du darwinisme social de Spencer, la naissance - enfin - de la doctrine de l’institutionalisme. Son auteur Thorstein Veblen portait un jugement critique sur l’économie classique et les doctrines libérales qui, selon lui, acceptaient l’enrichi ssement injuste. Il proclamait que chaque societé a son propre système d’opinions, de coutumes et d'attitudes, imposées par des personnalités et des institutions influentes, et qui décidaient du développement de la societé, de l’Etat et du droit. Leur histoire - selon Veblen - doit être l’objekt de la recherche scientifique. Ainsi Veblen se consacre à l’analyse des institutions du capitalisme de l’époque, et le juge menaçoit le conflit entre riches propriétaires et la classe industrielle (ingénieurs, inventeurs) né d’attentes différentes devant les problimes économiques. Les classes riches et celles, laborieuses, gardent, par contre, la mêche attitude devant la richesse, ce qui empêche une révolution sociale.

Veblen était partisan des méthodes interdisciplinaires dans la recherche surles phénomènes économique et sociaux à laquelle se consacraient les cherchurs tels que John R. Commons, Wesley Mitchell et John Clark („post-veblenistes”) et de notre temps John E. Galbraith. C. E. Ayres, G. Colm et G. Myrdall („néo-institutionalistes”). La méthode de veblen est appliquée par O. Weinberger et M. Mccormick dans leur recherche sur le droit.

La doctrine de l’institutionalisme américain se maintient dans le courant des doctrines de l’Etat de prospérité. L’Etat doit réaliser samission (tâche) d’intervention au nom d’une meilleure efficacité du système, stimulée parle développement de la science et de la technique.

L’institutionalisme de Veblen créé sur fond d’une critique de l’économie classique dans les années soixantedix du XXe s. concourre au développement de l’économie néoclassique ce qui, à l’occasion, permit d’élargir l’analyse des institutions sociales, juridiques, politique (la théorie néoclassique des droits de proprietéx, des frais de transaction et du choix public.