Abstract
La question des limites de la liberté d’expression est l’ des problèmes fondamentaux du fonctionnement de la démocratie. Cela provient du fait, que la liberté d’expression est un élément constitutif pour le régime démocratique contemporain. Par conséquent, les limites de celle-là doivent être justifiées convenablement.
C’étaient les penseurs libéraux qui luttaient pour la liberté d'expression comme les premiers. Le but de l’article est l’indication des moments de la pensée libérale, dans lesquels à côté des arguments pour la liberté de parole, les auteurs classiques du libéralisme indiquaient des limites de la liberté d’expression. Le problème en question fait une partie d’une question plus générale, à savoir quelle genre de la démocratie doive dominer. Est-ce qu’il s'agit de la démocratie « procédurale » , qui ne garantiserait que l’execution des procédures justes du fonctionnement de la société ou s’agit-il de la démocratie républicaine qui ne se distingue pas de la promotion des valeurs fondamentales? Malgré sa lutte contre la censure, la pensée liberale classique montrait les limites bien claires. En dehors de ces limites une expression donnée ne pourrait jamais profiter de la protection de la loi. Ayant reconnu la liberté d’expression comme le droit fondamental, les éminents auteurs libéraux reconnaissaient la responsabilité de chaque individu pour ses paroles.
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